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Les différences entre une association et une société en France

Les différences entre une association et une société en France

 

En France, les associations et les sociétés sont deux types de structures juridiques distinctes qui ont des objectifs différents et qui sont soumises à des règles fiscales et comptables différentes. Dans cet article, nous allons passer en revue les différences entre une association et une société en France, en mettant l’accent sur leurs implications fiscales et comptables.

 

  1. La définition d’une association et d’une société

Une association est une structure juridique sans but lucratif dont l’objectif est de promouvoir une activité culturelle, sportive, éducative, sociale ou philanthropique. Elle est régie par la loi de 1901 et ne peut pas être créée dans un but commercial.

 

Une société, en revanche, est une structure juridique qui a pour objectif de réaliser un bénéfice en exerçant une activité commerciale. Elle peut être créée sous différentes formes juridiques telles que la SARL, la SAS, la SA ou la SNC.

 

  1. La responsabilité des membres

Dans une association, les membres ne sont pas responsables des dettes de l’association au-delà de leurs apports financiers. En revanche, dans une société, les associés peuvent être responsables des dettes de la société sur leurs biens personnels, en fonction de la forme juridique choisie.

 

Dans une SARL, par exemple, les associés sont responsables des dettes de la société sur leurs apports. En revanche, dans une SAS, les associés ne sont responsables des dettes de la société que dans la limite de leurs apports.

 

  1. La création d’une association et d’une société

La création d’une association est relativement simple et peut être effectuée par au moins deux personnes. Il suffit de rédiger les statuts de l’association et de les enregistrer auprès de la préfecture de son département.

 

La création d’une société, en revanche, est plus complexe et nécessite l’intervention d’un notaire ou d’un avocat. Il faut rédiger les statuts de la société et les enregistrer auprès du greffe du tribunal de commerce.

 

  1. La gestion d’une association et d’une société

Dans une association, la gestion est assurée par un conseil d’administration élu par les membres. Les membres de l’association n’ont pas le droit de prendre des décisions importantes sans l’approbation du conseil d’administration.

 

Dans une société, la gestion est assurée par un ou plusieurs dirigeants nommés par les associés. Les associés ont le droit de prendre des décisions importantes lors des assemblées générales, en fonction du nombre de parts sociales qu’ils possèdent.

 

  1. Les différences fiscales entre une association et une société

En matière fiscale, les associations et les sociétés sont soumises à des régimes différents.

 

Les associations sont exonérées de l’impôt sur les bénéfices, à condition que leurs activités soient non lucratives et qu’elles ne distribuent pas de bénéfices à leurs membres. En revanche, elles doivent s’acquitter de la TVA et des taxes sur les salaires.

 

Les sociétés, quant à elles, sont soumises à l’impôt sur les bénéfices, qui est calculé sur le bénéfice réalisé par la société au cours de l’année fiscale. Le taux d’imposition varie en fonction de la forme juridique de la société et de son chiffre d’affaires.

 

Les sociétés doivent également s’acquitter de la TVA sur les produits ou services qu’elles vendent, ainsi que des taxes sur les salaires pour les salariés qu’elles emploient.

 

  1. Les différences comptables entre une association et une société

En matière comptable, les associations et les sociétés sont également soumises à des règles différentes.

Les associations n’ont pas l’obligation de tenir une comptabilité complète, mais elles doivent au minimum tenir une comptabilité de trésorerie qui enregistre les mouvements financiers de l’association. Elles doivent également établir un bilan et un compte de résultat chaque année, qui seront présentés aux membres lors de l’assemblée générale annuelle.

Les sociétés, quant à elles, sont soumises à une obligation comptable plus stricte. Elles doivent tenir une comptabilité complète qui enregistre tous les mouvements financiers de la société, ainsi qu’un inventaire annuel de leurs stocks.

 

Elles doivent également établir un bilan, un compte de résultat et une annexe comptable chaque année, qui seront présentés aux associés lors de l’assemblée générale annuelle.

 

  1. Les implications en termes de subventions

Les associations peuvent recevoir des subventions de la part de l’État, des collectivités locales ou d’autres organismes publics ou privés pour financer leurs activités. Ces subventions sont souvent exonérées d’impôt sur le revenu et d’impôt sur les sociétés.

 

Les sociétés, en revanche, ne peuvent pas recevoir de subventions de l’État ou des collectivités locales pour financer leur activité. Elles peuvent toutefois recevoir des aides financières sous forme de crédits d’impôt ou de subventions d’organismes privés pour financer leurs projets de recherche ou d’innovation.

 

En résumé, les associations et les sociétés sont deux types de structures juridiques distinctes qui ont des objectifs différents et qui sont soumises à des règles fiscales et comptables différentes en France.

 

Les associations ont pour objectif de promouvoir une activité culturelle, sportive, éducative, sociale ou philanthropique, tandis que les sociétés ont pour objectif de réaliser un bénéfice en exerçant une activité commerciale.

 

En termes fiscaux, les associations sont exonérées de l’impôt sur les bénéfices, mais doivent s’acquitter de la TVA et des taxes sur les salaires, tandis que les sociétés sont soumises à l’impôt sur les bénéfices, à la TVA et aux taxes sur les salaires.

 

En termes comptables, les associations n’ont pas l’obligation de tenir une comptabilité complète, tandis que les sociétés doivent tenir une comptabilité complète qui enregistre tous les mouvements financiers de

 

Voici un tableau de synthèse comparant les principales différences entre une association et une société en France :

Critère

Association

Société

But

Non lucratif

Réalisation d’un bénéfice

Responsabilité des membres

Illimitée ou limitée selon le type d’association

Limitée aux apports des associés

Fiscalité

Exonérée de l’impôt sur les bénéfices, TVA et taxes sur les salaires

Soumise à l’impôt sur les bénéfices, TVA et taxes sur les salaires

Comptabilité

Comptabilité de trésorerie minimale

Comptabilité complète et inventaire annuel

Subventions

Peut recevoir des subventions exonérées d’impôts

Ne peut pas recevoir de subventions de l’État ou des collectivités locales

 

 

 

 

 

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles une personne peut choisir de créer une association plutôt qu’une société :

 

  1. But non lucratif :

Si votre objectif principal est de promouvoir une activité culturelle, sportive, éducative, sociale ou philanthropique sans chercher à réaliser un bénéfice, alors une association peut être la forme juridique la plus adaptée pour votre projet.

 

  1. Responsabilité limitée :

Si vous voulez limiter votre responsabilité personnelle en cas de dettes ou de litiges éventuels, alors une société n’est peut-être pas la meilleure option pour vous. En effet, dans une société, les associés sont personnellement responsables des dettes de la société, même si leur responsabilité est limitée aux apports qu’ils ont effectués. Dans une association, en revanche, la responsabilité des membres peut être limitée selon le type d’association.

 

  1. Fiscalité avantageuse :

Les associations sont exonérées de l’impôt sur les bénéfices, ce qui peut représenter un avantage fiscal important pour les activités à but non lucratif. En outre, les subventions accordées aux associations peuvent souvent être exonérées d’impôt sur le revenu et d’impôt sur les sociétés.

 

  1. Formalités simplifiées :

La création d’une association est en général plus simple et moins coûteuse que celle d’une société. En effet, les formalités de création sont moins lourdes, les frais de constitution sont moins élevés et les statuts sont moins contraignants.

 

  1. Souplesse statutaire :

Les statuts d’une association peuvent être plus souples que ceux d’une société. En effet, les règles qui régissent le fonctionnement d’une association sont moins contraignantes que celles qui régissent le fonctionnement d’une société. Les membres d’une association peuvent donc organiser leur fonctionnement de manière plus souple et plus adaptée à leurs besoins.

 

En somme, créer une association peut être une option avantageuse pour les projets à but non lucratif, les activités culturelles, sportives, éducatives, sociales ou philanthropiques. Cela permet également de bénéficier d’une fiscalité avantageuse et de formalités de création simplifiées.

 

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